Un caractère, je ne pense pas qu'on puisse  définir quelqu'un par un caractère, mais en ce qui me concerne je suis quelqu'un de plutôt froid en apparence. Eh oui, je n'aime pas vraiment les inconnus, sans pour autant être asociale hein ! Ne vous inquiétez pas, juste que je ne suis pas du genre à dévoiler ma véritable personnalité quand je rencontre quelqu'un. Ma véritable personnalité ? Parlons-en. Je suis quelqu'un d'assez sympa, qui aime vivre simplement et qui cultive un grand goût de l'aventure et de l'action, même si j'aime beaucoup tout ce qui touche à l'art. Enfin, je serrai toujours prêt à faire une connerie ou deux...

John, ou si vous voulez faire long, John Nick Breezmoon mesure 1m74. Il a au somment de sa tête des cheveux châtains qui passe du clair au foncé en fonction de l'éclairage donné. D’ailleurs, Jonathan aime jouer de cet effet. Ils sont souvent coiffés sans vraiment être coiffés, mais cela donne un côté sauvage à notre John, même si le fait qu'il soit un mec y soit déjà pour beaucoup. Ses yeux ont une étonnante couleur d'or, un peu comme une flamme qui brûle sans cesse à l'intérieur de deux globes. Il préfère les habits simples même si il sait mettre en valeur tout ce qu'il trouve sans même y faire attention. Il utilise souvent des couleurs unis comme le noir et le blanc. Vous pourrez rarement le voir porter du bleu clair ou du rouge.

« Il peut arriver que dans une vie, comme sur la planète, nous soyons emportés par un tourbillon. Et moi j’en ai rencontré un, un véritable typhon qui a emporté mes sentiments et mon cœur. Ce sublime vent qui m’a soulevé et porté dans les airs. Il avait un nom, Lucien. Je me suis fait emporter … et déchirer par la tempête »

Mon histoire commence vraiment en troisième, juste avant le lycée, mais il me semble plus courtois de vous narrez ma naissance. Je suis né un 22 avril 1995, mon père et ma mère n’étaient pas riches, sans être pauvres. Je ne pouvais absolument pas me plaindre de mon milieu de vie et je n’ai pas eu à me plaindre non plus des premières années de ma vie, j’avais des amis supers et des résultats scolaires normaux.

Bref, rien de bien intéressant jusqu'à la troisième. Jusqu'à un certain cours de sport que je refusais de faire par pur flemme, comme tous les autres cours. Je restais donc assis sur les gradins à penser, laissant vagabonder mon esprit dans mon petit monde à moi. C’est alors que je l’ai vu pour la première fois. Il était assis à l’autre bout du gradin à regarder le sol ou bien ses pieds, dans un sweat à capuche noire. Je ne voyais qu’un côté de son visage et quelques cheveux bruns presque corbeau. Il était à mes yeux « intéressant ». Pour la faire courte, je ne suis pas du genre à aller chercher la conversation avec quelqu’un, mais là, c’est comme si la petite voix assise à l’arrière de mon esprit me disait « Va lui parler ». La petite voix qui conduit mon esprit n’a pas hésité une seule seconde et je me suis levé pour engager la conversation. Je ne lui ai rien dit de plus qu’un salut, il a retiré sa capuche apparemment surpris et c’est là que j’ai vraiment pu voir à quoi il ressemblait pour la première fois. Ce qui m’a le plus frappé, c’est ses yeux. Des yeux magnifiques … Ils n’étaient pas bleus, non, on distinguait à l’intérieur plusieurs couleurs qui semblaient changées en continu : bleu, vert, jaune, bleu … Je dois avouer que j’eu un temps d’arrêt.

Nous avons fait connaissance. J’ai appris qu’il s’appelait Lucien, que nous avions juste un an de différence et que nous avions beaucoup de points en commun, notamment sur ce que nous aimions. La seule nette différence était que lui, ne souriait presque jamais. Enfin bref, j’étais bien décidé à le faire sourire et c’est arrivé en même temps que ce grand coup sur la tête, comme la foudre tombant du ciel. Vous voyez de quoi je parle hein ?
C’était le jour de mon anniversaire -ironique hein ?-. On avait fait une fête pour mes 16 ans. Tout s’était bien passé et je l’ai raccompagné chez lui. Nous plaisantions, le sujet n’était pas quelque chose d’important, mais il m’a souri, franchement, pour la première fois, et la mon cœur à fait « boum ». Au même moment, la voix au volant de ma tête m’a dit «Tu es amoureux. » et la petite voix sur la banquette arrière a dit « Tu vas en souffrir… ». Bien évidemment, la conductrice n’en a eu strictement rien à foutre.