« Tout le monde dans sa vie à déjà tuer une chaussette ♥ »

Zoé & Chloé

L'école. Cette chose qui ne sert absolument à rien. Si on crève la faim dehors c'est pas parce qu'on va savoir dire la racine carré de 78 qui va nous aider à trouver de la nourriture. Bref. On est quand même obliger d'y aller. Alors c'est toujours la même routine le matin. Se lever. Manger. S'habiller. Se péter le chemin de l'école à pied. Arriver en retard. Aller chercher un billet pour rentrer en classe. S'asseoir. Ecouter. Dormir un peu à cause de la veille. Se lever. Changer de classe. Se rassoeir. Rentrer chez nous à pied. Faire nos devoirs.... Mais dit donc quelle vie palpitante !

J'ouvrais les deux portes du lycées et me dirigeais vers ma salle de cour. Ce matin, j'étais habiller d'un short en jean vu le temps qu'il faisait, d'un tee shirt marquer " I ♥ New York ", bien que je ne sois jamais aller à New York, des chaussures à talons, et mon traditionnelle pull trop grand pour moi. Aujourd'hui c'était décider, je ne faisais rien et dormais. Je m'arrêtais devant la classe et m'asseyais par terre pour attendre. J'attrapais les écouteurs de mon Ipod et les mit vite fait dans mes oreilles, bien qu'on est pas le droit aux appareils tels quelles dans l'école. Je n'avais pas vu Axel ce matin ce qui était tout à fait étrange. J'allais devoir lui demander. J'espère qu'il avait pas fait la fête hier soir et qu'il était rester dormir chez un pote. Garre à lui sinon. Oui je suis possessif et alors ? Axel était à moi. Et la première que je voyais s'approcher trop près de lui je lui sautais dessus pour lui arracher les oreilles. Mais il peut tout de même avoir des amies. Mais les amies n'ont pas des attitude mal placés. Bref. Je cherchais des yeux, du peuple à qui parlait. Mais pas un chat en vue. Je finis par me demander si on avait bien cours aujourd'hui. Après tout on pouvait douter. J'attendis donc. Au passage, je repensais au événement qu'il s'était passer il n'y a pas longtemps. Je souriais en repensant à la façon très... amusante d'Axel et moi qu'on nous nous sommes avouer nos sentiments. J'eus aussi un instant de surprise en me rapellant que j'avais embrasser un professeur. Otto... Il avait beau être gentil quand tu acceptais ce qu'il était, je ne le voyais pas trop professeur.

© codage by Lou'

Je sursautai lorsque j’entendis le réveille de mon téléphone sonner. Je l’avais, encore une fois, régler involontairement sur le mode « Canard » et ne perdis pas une seule seconde pour désactiver l’alarme que je jugeais insupportable. Je me levai alors rapidement et descendit dans le salon. Ma mère n’était pas là… tant pis. M’approchant de la cuisine, je remarquai que je n’avais pas faim et fis alors demi-tour. Le temps me manquait et je du me dépêcher de rejoindre la salle de bain. Je n’en ressorti que quelques instants plus tard, déjà toute prête, ce qui me surpris beaucoup… Je portais un débardeur blanc décorée d’une grande croix noir cloutée et d’un slim noir enduit. Descendant les escaliers tout en terminant de me brosser les dents, je saisis au passage une paire de talon se trouvant là… C’était des Derbi talons compensés noire. Je les enfilai rapidement, mis mon blazer clouté au niveau des épaules, chopai mon sac et m’éclipsa de la maison. Lorsque mon regard se posa sur l’heure qu’indiquée ma montre, je soupirai. J’étais en avance et m’étais donc dépêchée pour rien.

Je ne mis pas longtemps à atteindre le lycée. Ici, je ne connaissais pratiquement personne et due me résoudre à tenter de faire connaissance avec certaine personne. Je rejoignis donc la classe et entra brutalement, faisant claquer la porte contre le mur. J’écarquillai les yeux et serra des dents et entendant le bruit sourd et désagréable que je venais de provoquer. Mon regard se posa alors sur la classe. Elle était pratiquement déserte et je ne pus qu’apercevoir Zoé. Je me dirigeai alors vers ma place mais buta sur le pied d’une table, ce qui me fis perdre l’équilibre. Je me rattrapai à une table et fit mine de rien. Je m’assis gauchement et me rendis compte que j’avais déplacé des tables involontairement. Je me relevai alors, et me mis à replacer convenablement les tables. Je n’avais que cela à faire, de toute manière…

« Non non, je ne suis pas Folle »

Zoé & Chloé

Une fille que je connaissais un peu entra soudain en classe. La porte claqua violement et je vis quelques feuilles posaient sur le bureau s'envolaient. Je me retins de glousser en pensant que ça blesserait peut être Chloé. Elle avait l'air franchement fâcher, mais je ne voyais pas pourquoi. Mes soupçons s'intensifièrent quand elle tapa dans une table. Tel des dominos, les autres petits bureaux suivirent et se poussèrent de leur endroit de base. Je mettais ma main sur ma bouche et tournait la tête pour regarder par la fenêtre. Il faisait soleil et je me demandais comment les gens pouvaient encore trouver un moyen de s'énerver. Bon peut être qu'après elle avait des problèmes personnels. Je ne sais pas moi, son poisson rouge était peut être mort. Ou bien pire, peut être qu'elle avait découvert une personne nommé Jean Bertrand De La Noé allongeait par terre presque mort ! Mais il ne fallait pas penser au désastre quotidien de la vie. C'est pour cette raison que je reportait mon attention vers la fille. Elle remetait correctement les tables. Que de travail qui ne sert à rien. Les élèves qui arriveraient à près les remettront de toute façon en désordre. Alors avant qu'elle ne gache ce début de matinée pour rien j'intervenais. Je passais par dessus ma table et m'asseyais sur celles que Chloé essayait desespèrement de remettre en place. Je croisais les jambes et enfouit mon menton dans la paume de mes mains avant d'annoncer :

« Gauche ? »

Devant l'air interrogateur de la fille je reprenais :

« Tu t'es levé du pied gauche ? »

Je souriais de replacer une de mes mèches derrière mon oreille. Je la scrutais alors. Elle était blonde. Hum... Pourtant elle ne parraissait pas bête. Enfin, je ne veux pas dire que les blondes sont bêtes, car ma mère était elle même blonde et ma moman était intelligente. Tout comme les vieux. Ils ont les cheveux blonds... Enfin ils sont plus blanc que blond. Bref. Ceci ne sert absolument à rien. Je questionnais donc, encore, Chloé :

« Ça fait longtemps que t'es arriver ici ? »

Elle devait franchement me trouver étrange. Je ne l'avais même pas laisser répondre à ma première question.

© codage by Lou'

Alors que je tentais désespérément de replacer l’une des tables convenablement, je du tout interrompre lorsque Zoé décida de s’assoir sur cette dernière. Croisant les jambes et prenant la position du penseur, elle demanda…

« Gauche ? »

Je lui jetai alors un regard interrogatif, me demandant bien pourquoi elle me poser cette question…

« Tu t’es levée du pied gauche ? »

Lorsqu’elle sourit, je ne pus m’empêcher de froncer les sourcils avant de lui renvoyer un assez faux… Qu’était-elle en train d’insinuer ? Mes mains se détachèrent du pupitre assez lentement et je reculai d’un pas. Il me semblait n’avoir encore jamais parlée à Zoé auparavant et je devais avouer que cela me mettait un petit peu mal à l’aise. Bien que je ne la connaisse pas assez, je savais déjà qu’elle était une personne vive qui semblait, le plus souvent, toujours de bonne humeur. Lorsqu’elle se mit à me scruter, je la fixai intensément.

« Ça fait longtemps que t'es arriver ici ? »

Mmmh… Elle ne m’avait même pas laissée le temps de répondre à sa première question. Cela voulait surement dire que ça ne l’intéressée pas tant que ça de savoir de quel pied j’avais bien pu me lever… Je pris appuie sur la table se trouvant juste derrière moi et laissai échapper un léger soupir. Je glissai ma main droite dans la poche de mon blazer et sortie un élastique. Je chipai alors se dernier entre les dents et commençai à attraper tout mes cheveux, les remontant afin de me faire un chignon un peu bâclait. Lorsque ce dernier fut fait, je répondis…

« Eh bien, pas si longtemps que ça, si tu veux le savoir. »

Je lui avais dit cela tout en vérifiant dans le reflet de mon portable si ma coiffure était convenable. Quand je jugeai que tout était parfait, j’ajoutai, d’un air embêté…

« Je ne connais pas grand monde d’ailleurs… »

Pourquoi lui avais-je dit cela ? Ca ne devait pas l’intéresser… mais, autant dire ce que j’avais à dire.

« Et toi, ça fait longtemps que t’es ici ? »

« La phrase qui roxe du poney ! »

Machon & Machin.

« »

« Eh bien, pas si longtemps que ça, si tu veux le savoir. »

Je souriais, satisfaite de sa réponse. Je n'avais pas entendu beaucoup parler de cette fille. En tout cas l'année dernière. Car cette année, des bruits courraient. Surtout du côté des garçons en fait. Il racontait tous qu'une belle « meuf » était maintenant au lycée. Que du blabla d'après moi. Il fallait connaître la personne pour dire si elle était bien et gentille ou mal et soulante. Et j'étais bien dessider à connaître cette Cholé.

« « Je ne connais pas grand monde d’ailleurs… » »

Je remarquais bien vite le ton de sa voix. Elle était neutre et assez embêter. Mais je ne pensais déjà plus à cela. Je préférais m'amuser que du perdre du temps à rouspéter ou à pleurer. J'avais déjà pleurer. Oui. Maintenant que j'y pensais cela ne faisait pas très longtemps. Mais toujours pour des choses importantes. Bref. La douce voix de ma compagne de classe me sortit de nouveau de mes pensées :

« « Et toi, ça fait longtemps que t’es ici ? »

Je réfléchis un instant. Je ne savais plus depuis combien de temps j'étais ici. Tout ce que je savais c'était que j'étais arriver ici grâce à Axel qui avait révélait à ses parents, qui avaient eux même dit aux miens, que cette école était plutôt bien. Bon cette position commençait à me démanger. Je me relevais donc gracieusement de sur le bureau que j'occupais et me dirigeais vers la fenêtre. J'ouvrais celle ci après mettre rendu compte que l'on étouffait de chaleur et revenait en direction de Chloé. Je me rasseyais sur un pupitre puis je finis par opter pour la solution du coucher. Mes genoux pliés sur le bord de la petite table je posais ma tête sur le plastique de celle ci. Enjoué, je répondis à la fille :

« Et bien, pour tout te dire, j'ai oublier. Cela fait assez longtemps que je suis ici. J'y suis arriver grâce à un garçon nommé Axel. Mais laissons ma vie de côté. »

Je lui fis un clin d’œil :

« J'te rappelle que c'est toi la nouvelle. »

Je souris de nouveau et refermer les yeux. Après une petite pause de méditation. Quel question je pourrais lui pauser. Une question comme je ne les pausais pas d'habitude. Celle qui ne rendait pas les gens mal à l'aise. Bref. Avant qu'elle ne pense que je sois morte peut être parler un peu :

« Et sinon... Tu connaissais déjà des gens ici ? »

Je me relevais rapidement. Je plongeais mes yeux dans les siens et lui dit sincèrement mais amusé :

« Désoler j'suis pas très forte pour les question – je vis des crochets avec les doigts – normal. »

© codage by Lou'

Zoé se leva alors et se dirigea vers la fenêtre afin de l’ouvrir. Je la regardai, plutôt amusée. Il était vrai qu’il faisait assez chaud et un peu d’air frai ne pourrait nous faire que du bien. C’est alors qu’elle revint vers moi. Je la fixai, assez intéressée par ce qu’elle faisait. Lorsqu’elle s’allongea sur l’une des tables, je ne pus m’empêcher de sourire. Puis, elle finit par me répondre…

« Et bien, pour tout te dire, j'ai oublier. Cela fait assez longtemps que je suis ici. J'y suis arriver grâce à un garçon nommé Axel. Mais laissons ma vie de côté. » Elle me fit un petit clin d’œil avant de poursuivre « Et sinon... Tu connaissais déjà des gens ici ? »

Je baissai la tête, un peu mal à l’aise et m’assis sur la table sur laquelle j’avais prit appuie et commençai à m’amuser inutilement avec les bracelets qui encerclaient mon bras. Je posai mon regard bleu dans celui de Zoé. Alors que je m’apprêtai à répondre à sa question avec un peu d’appréhension, la jeune fille ajouta…

« Désoler j'suis pas très forte pour les ‘question ‘‘normal.’’ »

J’hochai les épaules. Sa question n’avait rien de bizarre… Du moins, c’était mon avis.

« Je ne connais personne dans ce lycée. Il faut dire que je ne viens absolument pas d’ici. »

Je lui souris avant de m’étirer longuement, j’étais encore épuisée et je savais que la journée ne faisait que commencer… Cette simple idée me fit tomber en légère dépression… Je décidai alors de ne pas penser à ça. Après tout, une journée passée assez… rapidement. La plupart du temps, je trouvais toujours quelque chose qui me permettaient de faire passer le temps plus rapidement… D’ailleurs, mon passe-temps favori était de créer des petites grenouilles en papier pendant les cours les moins intéressants. Je cessai de penser à tout cela et me concentra sur Zoé. Elle n’avait pas bougée. Je me demandai si elle était toujours aussi… « Joyeuse ».
Je lui souris inutilement, comme à mon habitude.

« Je… tu dois me trouver un peu trop superficiel… Non ? »

Je fus moi-même surprise par ma question. Mais, elle me trottait dans la tête depuis un bon moment déjà. Dans mon ancien lycée, beaucoup de personne me faisait ce genre de réflexion et je savais qu’ils n’avaient pas tort. La plupart était assez naturels et pensés que je n’étais qu’une fille… « Pourrit gâtée » parmi tant d’autre. Je détournai le regard.