Que dire d'Otto... A part qu'il vit encore en l'an quarante ? Le problème, c'est qu'il est dans le mauvais camp. Passionné de politique, il se tourne tout comme son père vers la droite : la principe est simple, et il aime les choses simples. Et les pensées racistes, aussi. Mais pas totalement. Disons qu'Otto admire les principes du nazisme, cependant, il renie un peu cette façon de les appliquer et essaie chaque jour de se trouver une raison pour ne pas aimer les étrangers ou les juifs, car il n'en a pas. Il ne s'intéresse au métier de son père que depuis quelques temps ( avant, il était passionné d'Allemagne sans arrière pensée ) et il est maintenant assez mature pour savoir quel chemin emprunter. Il garde donc ses pensées nazies au fond de lui, du moins il essaie, car devenir un monstre a été dur pour lui, et il avait conscience de ce qu'il faisait. Cela a eu de lourdes conséquences sur son caractère.

Physiquement, Otto est plus attirant que psychologiquement. Bien heureusement pour lui, car il peut toujours cacher ce qu'il est réellement, ce qu'il fait très souvent. Sa soeur elle-même n'est qu'à moitié au courant de ce qu'est récemment devenu son frère...
L'homme a un corps assez baraqué, mais qui reste fin. Il a de longues jambes, des côtes larges et un visage fin. Ses traits sont très expressifs, ainsi que ses yeux bleus, assez grands et mouillés. Ses cheveux blonds sont souvent rejetés en arrière, soit à l'aide de gel, soit simplement avec de l'eau, ce qui lui donne un air délinquant. Parfois aussi, il laisse ses cheveux naturels, assez courts et lisses. Otto est soigné, propre et discret.

Déjà enfant, Otto a plongé directement dans le mensonge et le cirque de la politique. Le problème, c'est qu'il n'a pas renié cela, au contraire, sa passion pour le métier de son père mûrit de jour en jour. Certes, ce n'est pas une mauvaise chose, bien que la politique soit un métier de dingues. Mais Otto a toujours aimé ce qui est dingue avec un fond simple. Comme donc.. La politique... et la droite. Lorsqu'il avait 10 ans, il s'est mis sérieusement à s'intéresser à son pays natal, pays peu apprécié des gens ( à tort ), l'Allemagne. Il admirait la langue, la culture mais surtout l'histoire : aussi horrible qu'elle soit, elle est palpitante et donne une véritable leçon. Malgré son amour pour le pays, Otto n'aimait pas les nazis et essayait en vain de convaincre les gens : quand on vous dit " Allemagne ", ne pensez plus à "Adolf Hitler ". Malheureusement il a fini par se trahir lui-même... Jamais il n'eut été fasciste, raciste ou autre, jamais il n'eut admiré les atrocités que peuvent faire un parti pour dominer le monde. Mais il se mit à s'intéresser au nazisme, comme simple passionné, mais malheureusement ne parvint pas à résister à la bête noire. Faire le mal devenait pour lui une réponse au mal qu'on lui faisait. Sa vie était dure. L'homme tenta en vain de se débarrasser de ces pensées monstrueuses, de ces horreurs qui lui trottaient dans le tête.Mais « Quand ça vous attrape, ça vous lâche plus ».