Contrairement à ce que l'on pourrait croire, Allassën n'est pas en primaire mais au collège, en classe de 3e. Oui, on peut dire que c'est une surdouée, une "intello" dans le langage courant. Il faut dire que sa mémoire eidétique (faculté de se souvenir d'une grande quantité d'images, de sons, ou d'objets dans leurs moindres détails) l'aide beaucoup. Ba oui, c'est pratique de se souvenir de tout ce que l'on voit. Enfin bref. C'est une jeune fille studieuse et relativement calme. Du moins, principalement dans les cours. Après, c'est une toute autre affaire. Enfin, reprenons. Elle a souvent le nez dans un livre, ou les yeux rivés sur l'écran de son ordinateur, à créer des programmes. Elle préfère néanmoins en pirater quelques uns, elle trouve ça plus amusant. Elle y arrive plutôt bien : lorsqu'elle était en primaire, elle avait réussi à pirater le pc de la directrice de l'école.
En dehors du cadre étude, Allassën est une enfant qui déborde d'énergie et qui a tendance à s'énerver un peu rapidement. Elle réagit un peu sans réfléchir, n'ayant pas spécialement peur des risques. Certes, ça la met parfois dans des situations difficiles mais elle s'en fiche. Ça met un peu d'action dans sa routine journalière comme elle dit.
Elle n'est pas du genre à céder facilement, elle est un peu têtue. En fait, elle a horreur de devoir lâcher prise et elle n'hésite pas de tenir tête aux adultes, quitte à paraître désinvolte. Il faut dire que son père l'influençait beaucoup sur ce point-là. Ancien militaire israélien avant de devenir ingénieur en informatique, renoncer n'était pas son genre non plus ou encore se faire marcher dessus. C'est lui qui a appris à Allassën ce "principe familial" si on peut dire. Tous ceux qui essaient de les piéger, de les tromper, de s'en prendre à eux n'ont qu'un conseil à recevoir : « Cours et planque-toi » car son père les tuerait, puis démolirait leur gueule. Il ne se contenterait pas de vous éclater les genoux, ce qu’il voudrait c’est anéantir votre vie. Cependant, bien qu'elle est gardée cette idée-là, elle agit plus simplement et sans se salir les mains. Quelques recherches et elle découvre les moindres secrets du gêneur. Après, elle se sert de ses découvertes comme elle en a envie et les usages sont nombreux. La violence n'est pas vraiment son truc. Etant passionnée d'histoire, elle sait où ça peut mener.
Allassën est juive, c'est quand même un point à noter. Cependant, ce n'est pas son genre d'en vouloir aux Allemands. Non, après tout, ce n'était pas vraiment leur faute mais plutôt celle de leur dirigeant. Elle n'en veut qu'aux Nazis en réalité. En fait, c'est surtout son père qui lui a enseigné à faire la différence entre ceux qui étaient obligés de suivre le mouvement et ceux qui tenaient les rênes.
Comme dit plus haut, elle n'abandonne jamais. Elle garde toujours une lueur d'espoir à laquelle s'accrocher désespérément. La voir renoncer est vraiment chose rare, si bien qu'il est possible que ça cache quelque chose.
Elle a le sens des petits détails : elle les voit presque tous. De plus, elle aime bien élaborer des plans, des stratégies, ou mêmes des théories et hypothèses. Oui, elle a un côté de stratège, et même calculateur.
Elle est assez rancunière, elle a souvent du mal à pardonner. Enfin, tout dépend sur quoi. Pour une broutille, elle y arrivera sans problème. Cependant, si c'est plus important, elle aura beaucoup plus de mal à le faire.
Même si c'est une surdouée, cela ne veut pas dire pour autant qu'elle est un ange ♪

Âgée de dix ans, Allassën peut paraître un peu plus jeune, vers les huit ans environ. Elle est d'une taille normale on va dire. Elle est dans la norme. Agile, son corps mince et élancé l'aide beaucoup lorsqu'elle fait de l'escrime. Contrairement à ses origines, elle n'a pas la peau matte mais blanche. Ses yeux sont bleu-gris. Elle attache souvent ses cheveux marrons en une tresse. Niveau vêtement, elle reste assez classique : jean et tunique. Cependant, elle porte souvent un keffieh autour du cou. Pour la couleur, cela change assez fréquemment, elle en a de toute sorte. Elle a très souvent un sac en bandoulière avec elle où elle range son ordinateur. Pour terminer, elle a un collier avec un pendentif de l'étoile de David, montrant donc sa religion.  

Elle n'a jamais connu sa mère biologique. Celle-ci est décédée en la mettant au monde. C'est donc son père qui l'a élevée. Du moins, c'était le cas jusqu'à ce qu'il disparaisse. Mais bon, j'avance peut-être un peu les évènements, non ? Commençons donc par le commencement.
Née le 22 Avril 2002 dans une maternité à Erevan, sa mère mourut en la mettant au monde. Bien que sous l'emprise du chagrin, son père se chargea de l'éduquer comme il se devait.
Allassën et son père vécurent trois ans en Arménie avant de se rendre à Tel-Aviv en Israël, le pays natal de son paternel.  Il travaillait là-bas comme ingénieur en informatique pour le gouvernement et il n'hésitait pas à partager ses connaissances avec sa fille, si bien qu'elle apprit très rapidement à lire, à écrire, à compter. En avance sur les programmes scolaires, elle n'alla pas en maternelle et sauta les deux premières classes de l'école primaire. Oui, elle était une surdouée. Mais tout ça, elle le devait à son père et uniquement à lui. Sans lui, elle sait qu'elle n'en saurait pas là. Cependant, elle n'a jamais pu le remercier de tout ça et elle s'en veut.
Elle avait huit ans quand c'est arrivé. Elle rentrait du collège, vers 17h, comme chaque soir. Elle avait collé une nouvelle fois la honte à son prof de maths qui s'était trompé sur un calcul. Toute la classe riait en entendant le prof essayer de se trouver une excuse. Enfin bref. Elle rentrait donc chez elle, où l'attendait probablement probablement son père. Pourtant, il n'y avait personne dans la maison. Elle ne s'en inquiéta pas : son travail avait pu le retenir plus longtemps que prévu. La soirée passa sans qu'il revienne. Le lendemain soir, il était toujours absent. Inquiète, elle fit des recherches un peu comme dans les séries policières : relevés de carte bancaire, appels téléphoniques, etc. Mais rien. Le néant. C'était comme s'il s'était volatilisé. Elle alla voir la police pour leur expliquer la situation mais même après de nouvelles recherches, les résultats restaient les mêmes. le mois passa, sans aucune nouvelle de son père. Elle savait cependant au plus profond d'elle-même qu'il était encore en vie. C'était une faible lueur d'espoir à laquelle elle s'accrochait désespérément. Ne pouvant plus vire seule, malgré l'aide que lui apportaient ses amis, elle dut quitter l'Israël. Elle emmena avec elle quelques affaires de son paternel pour conserver un souvenir présent de lui.
Elle emménagea à Valen City où une famille d'accueil la prit sous son aile. Elle s'entend bien avec eux, ses parents adoptifs, elle les apprécie bien, mais ce n'est pas la même chose. Elle se refuse de déclarer que cet homme est désormais son père. Quant à la femme, elle ne peut pas vraiment en dire quelque chose. Après tout, elle n'a jamais connu l'amour maternel. Cependant, ce qu'elle a vraiment aimé chez eux c'est leur ouverture d'esprit. A vrai dire elle avait eu un peu peur de tomber dans une famille qui n'accepte pas ses origines, ou encore sa religion. En effet, elle est juive. C'est la religion de son père et elle a grandi avec. Enfin, ceci n'est qu'un détail.
A présent, elle est en 3e. Elle continue les recherches pour retrouver son paternel mais en vain. Cependant, elle persévère. Elle ne lâchera pas cette lueur d'espoir à laquelle elle s'accroche.